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Gapen'cimes

 Pour ces premiers championnats de France de Trail sur une épreuve, la motivation est grande de bien faire car tout le gratin français de la discipline est présent.

 Il est 6h30 quand le départ est donné. Nous partons avec les frontales pour une petite heure dans le noir. Le jour se lève et nous abordons la première difficulté. Lanne et Navarro sont partis légèrement devant, je décide de rester blotti dans le groupe de poursuivants : les jambes sont bien. L'enchainement des montagnes russes sur les crêtes de Charance se passe sans souci.

 A l'abord du deuxième ravito je me prépare à me débrouiller tout seul pour remplir ma gourde. Mais c'est une catastrophe je mets à moitié Ã  coté et je rebouche mal celle-ci qui  se vide en quelques mètres. Je suis toujours très bien physiquement mais je suis en train de faire une énorme boulette pour la suite de la course en faisant 8 km à sec.

 Troisième ravito je me ravitaille correctement et reparts en direction des gorges ; le paysage est grandiose. Je me retrouve avec Thomas Lorblanchet et les sensations sont plus que corrects.

 Juste avant d'arriver au ravito 4, Nico Pianet qui se trouvait 50 mètres devant, chute lourdement dans les cailloux. Nous prevenons les bénévoles à ce ravito qui s'occuperont de lui.

 Nous amorçons la dernière ascension et je sens que les jambes sont moins fraiches. Et oui,  la concéquence d'avoir jouer le dromadaire avant me rattrappe. J'ai de moins en moins de forces et dans la partie finale de la montée, je coince complètement. Après mettre fait reprendre 12 places dans cette partie, j'aborde la descente finale où un soupçon de force m'accompagne jusqu'à l'arrivée en m'aidant à maintenir ma 17ième place.

 Je suis déçu de ma prestation car le corps était pret, mais une erreur de ravitaillement à tout mis en échec.

Trail de Vesoul

 

 Après une petite soirée tardive pour fêter les 30 ans de mon pôte Jérémie. Direction, le dimanche, pour le Trail de Vesoul. Il se met à pleuvoir des sacs d'eau juste avant le départ et cela continuera toute la course.

 Je parts confiant, mais après quelques hectomètres je me rends compte qu' il y a un adversaire que je ne connais pas et qui a une foulée bien véloce et aérienne.

 Il s'agit de Joao Serralheiro, un coureur portuguais de très gros calibre. Dès la première bosse il est devant, je le colle et ne lâche pas. Dans la première grosse descente je le sens moins à l'aise. Mais dés que ça remonte ou qu'il y a du plat, il me repasse devant. Après la mi-course passée je décide d'attaquer. Je crée un trou d'une quinzaine de mètres, mais il s'accroche et ne lâche rien.

 Nous arrivons ensemble pour monter sur le plateau de Charier. Et c'est lui qui décide d'attaquer à son tour, je m'accroche et le colle au short. A la sortie de la bosse je sens qu'il est à fond et je remets une louche à mon tour. Un écart de quinze mètres est fait et je décide de relancer pour qu'il ne puisse pas recoller. Je le sens sur mes talons mais je me dis qu'il me reste assez d'énergie pour en remettre une dernière couche dans le talus final. Je m'exécute et réussis définitivement à faire le trou pour terminer avec une petite minute d'avance. J'arrive a passer la ligne avec mes deux Loupiots et la satisfaction de gagner dans le fief de la belle famille.

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